"C'est la lune...
C'est Mercure qui rétrograde...
J'ai mes lunes...
Oui mais il y a 2 semaines...
Oui mais mon fils est malade...
Oui mais mon patron..."
Hmmmmm...le fameux "Oui mais".
N'avez-vous jamais observer ce fabuleux mécanisme qui tend à justifier notre détresse, notre manque de joie, notre inaction, notre état de victime en tout état de cause ?
Tel un tombeau auquel nous nous sommes attachés ?
Oui je ne mâche pas mes mots car le mental a parfois besoin d'être un peu secoué dans ses habitudes pour en sortir.
"Oui mais tu ne peux pas comprendre car moi "je"..."
Et pourtant si JE t'entends petit "je" ;
JE t'accueille ;
JE ne te juge pas.
Car notre petit "je" a ses mécanismes inconscients, ses dénis, ses blessures.
Il vit dans l'histoire...dans l'horizontalité.
A l'inverse de JE qui vit dans cette verticalité, cet alignement au réel ici maintenant.
Et si vous vous sentez seul, soyez rassuré que c'est de l'expérience directe.
La différence tient simplement au fait de se prendre plus ou moins rapidement en flagrant délit de "victimite".
CAR QUAND CELA EST VU, CA NE TIENT PLUS.
Et comme je l'ai souvent partagé, guérir pour moi ça demande de l'audace !
Ca demande de l'audace, car ça demande de regarder en face ses propres mécanismes.
Ca demande de faire le choix conscient d'en sortir et de ne plus jouer l'identification à la victime.
Et si c'est un schéma que nous jouons depuis des années il est probable qu'il s'accroche...ou pas.
Quand on se sent englué, poser des questions ouvertes est pour moi une belle porte de sortie.
- Quelle serait ma Vie si je laissais les bruits du monde de côté, et si je me permettais simplement de vivre la joie que JE SUIS de toute éternité ?
- Quelle serait ma Vie si je cessais d'entretenir cette identification à ce que je crois être, et si je me laissais être qui JE SUIS véritablement ?
En outre, une autre belle porte de sortie est notre corps, dont toute l'expression est toujours dans le présent.
Ainsi nous pouvons simplement ressentir l'émotion ou la sensation présente, et la laisser circuler, lui donner la place d'être VUE.
Est-ce de la tristesse ? du découragement ? du désespoir ? ou encore une colère immense ?
Laissons-la circuler jusqu'à ce que l'aube renaisse dans nos coeurs, et qu'un sourire s'esquisse à nouveau sur notre visage détendu.
Osons faire confiance à la sagesse innée de notre corps, et permettons-nous simplement d'être qui nous sommes véritablement dans la grâce de l'instant.
Audrey Lutz, autrice et conférencière, initiatrice des cercles d'écriture Les Plumes d'OR et de la méthode Le Corps qui Écrit.