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Un Ciel sans nuage
Message universel intemporel

Tiens des pensées ?

D'où viennent-elles ? Où vont-elles ? Telle est la question.

Mais peu importe, puisqu'elles ne font que passer.

Ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas moi puisque je les VOIS.

Alors je les regarde, je les contemple, et je les laisse passer dans le Ciel bleu azur que JE SUIS.

Tiens une colère ?

À qui est-elle ? M'appartient-elle ? Je sais juste qu'elle traverse mon corps, mais d'où vient-t-elle ?

Peu importe, puisqu'elle ne fait que passer.

Je ne m'y attache pas. Je l'observe simplement.

Puis je la laisse passer dans une NEUTRALITÉ BIENVEILLANTE.

Car si je m'y accroche, si je lui résiste, alors elle restera un peu pour jouer avec moi.

Il semble que j'y tienne pour lui donner tant d'attention.

Mais si je la regarde elle aussi comme un nuage, alors elle ne m'affectera pas.

Merci colère d'être passé et bonne route à toi.

Ainsi vont et viennent, des milliards d'expressions de notre nature humaine, dont nous sommes, je le rappelle, l'observateur quantique.

Par contre, si je fais mienne cette sensation douloureuse, ce désespoir intense, cette pensée récurrente, alors elle s'installera un peu plus longtemps dans mon champ de conscience.

Le temps que je les VOIS pour ce qu'elles sont, à savoir des nuages dans le Ciel que JE SUIS.

Est-ce que le Ciel retient les nuages ?

Parfois il est vrai.

Mais surtout dans le Nord de la France. (Rires.) Certainement un Ciel un peu encombré, grand dépendant affectif.

C'est la même chose lorsque je me définis. Si je m'attache à l'idée d'avoir été une sportive de niveau, est-ce que cela parle de moi au présent ?

Non je vous l'assure, c'est un passé révolu. J'ai bien troqué mes pointes pour ma plume et cela me va très bien.

Mais suis-je pour autant écrivaine ?

Non plus. Je le suis quand cela jaillit à travers moi, puis je deviens chanteuse, danseuse, dessinatrice lorsque d'autres instants expriment d'autres facettes.

MOINS JE ME DÉFINIS PLUS JE SUIS VASTE.

Alors si pour le jeu de l'humain, je me présente en fonction d'activités professionnelles investiguées, il n'en reste pas moins que JE SUIS le Silence.

Un Silence que je passerai ma Vie à pointer.

Car peut-on réellement un jour trouver les mots justes pour le définir ? 

Et pourtant, c'est bien ce que NOUS sommes.

Connaissez-vous les limites du Ciel ?

Alors vous NOUS connaissez un peu mieux.

JE SUIS est sans contour, telle est notre vraie nature.

N'oublions pas que peu importe les formes, nous sommes l'observateur en amont.

Alors joyeux maintenant à NOUS dans l'indéfinition de ce que nous sommes.


Audrey Lutz, autrice et conférencière, initiatrice des cercles d'écriture Les Plumes d'Or et de la méthode Le Corps qui Écrit.

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